les-meilleurs-morceaux-storytelling-du-rap

Intro

Au fil des années, le rap a vu apparaître de nombreux “types” de morceaux différents : 

  • Les sons loveurs (“ma gow fait du XS”) ;
  • Les sons mélancoliques (type Zamdane) ;
  • Les zumbas (s/o le J et le S ^^) ;
  • Les morceaux fleuves ;
  • Les sons kickés (souvent appelés rap de cité ou rap de street) ;
  • Les pianos voix ;
  • etc… 

Bref, des tas et des tas de morceaux avec des styles différents qui permettent à tous les auditeurs de trouver leur bonheur selon ce qu’ils aiment écouter. Parmi tous ces types de morceaux, il y en a un que nous n’avons pas cité et qui se révèle être un exercice extrêmement compliqué à réaliser pour un artiste. Nous parlons bien entendu des morceaux dits "storytelling". Ce format permet d’évoquer des images, des émotions ou des situations spécifiques sur un laps de temps donné. Ces chansons sont souvent caractérisées par des paroles fortes et des arrangements musicaux qui soutiennent le récit ou l'ambiance de l'histoire racontée.

Dans cet article, nous allons donc analyser les meilleurs morceaux de storytelling du rap !

Les morceaux ici sont classés aléatoirement selon leur date de sortie

Stan, Eminem (2000)

Un chef d'œuvre. Sûrement d'ailleurs, LE meilleur morceau storytelling de toute l'histoire du rap. Dans ce son de 8 minutes, en featuring avec la chanteuse anglaise Dido, Eminem nous raconte l’histoire fictive d’un de ses fans, prêt à tout pour le rencontrer. Mais vraiment à tout. Dans cette histoire, ce fan en question agit de manière extrême, course poursuite aussi d'un pont, violence envers sa femme qu'il finit par attacher dans son coffre avant de consciemment se crasher dans l'eau. Ce qui est troublant c'est qu’Eminem décrit tout ce récit et toutes ces scènes à la première personne. 

À la fin du morceau, on retrouve le rappeur cette fois-ci en tant qu’artiste, apprenant les événements dramatiques qui viennent de se dérouler sous ses yeux à la télé. Le morceau STAN a connu un succès retentissant à travers le Monde entier, et les abréviations formant le prénom “stan” sont même devenues peu à peu une expression courante pour désigner un admirateur trop extrême dans ses actes envers une personnalité publique…

LOST FOREST, Laylow (2021)

Laylow… Plus besoin de vous le présenter. En plus d’être l’un des rappeur les plus connus du rap français, c’est le “boss” des morceaux storytelling en France ! A chaque album, ce dernier nous épate en nous faisant découvrir toujours une nouvelle histoire, en nous transmettant un nouveau message ou ici en nous faisant vivre une totale immersion dans un conte :“L’étrange histoire de Mr Anderson”. Dans “LOST FOREST”, le 15e morceau de cet album-concept, Jey nous raconte, avec beaucoup de puissance, l’histoire de trois amis dont il fait partie. Les trois personnages lors d’un trajet en voiture se font arrêter par des policiers qui les menacent. Ces derniers leur posent un dilemme. Ils leur donnent un pistolet, et leurs imposent de s’entretuer jusqu'à ce que plus qu’un seul d’entre eux ne soit vivant. L’un des amis de Laylow tue alors son deuxième compagnon avec l’arme presque sans y réfléchir. Puis, ce dernier se tourne vers Laylow, et le met en joug. 

Dans ce morceau, l’auditeur est complètement en immersion. On ressent véritablement cette énorme pression : “Est-ce que Laylow va mourir ?”. Lle morceau se termine avec un bruit de pistolet. Laylow est-il mort ?

La réponse est non, pas mort, seulement endormi. Il dort dans un sommeil profond, très profond. 

Je vous laisse aller écouter l’histoire de Mr Anderson, si vous ne le connaissez pas car ce projet vaut vraiment le coup ! Cet album est à écouter d’une traite, du premier au dernier morceau dans l’ordre.

DE BATARD Ft. Wit - Laylow (2020)

On reste avec Laylow, cette fois-ci quelques années auparavant, avec son 1er album-concept “Trinity”.  C’est cet album qui lui a permis de faire exploser sa carrière en 2020. Laylow nous raconte l’histoire d’un SDF qu’il vient de rencontrer dans le précédent morceau interlude “Mieux vaut pas regarder, Pt.2”.

“Mendiant : Ah merci mon gars, tu sais moi, à l'époque, j'étais comme toi, j'étais bien. Et un beau jour, bah, j'ai tout perdu. Écoute, j'vais t'raconter mon histoire…”

En fait, Laylow se met alors dans la peau du personnage pour nous retracer son histoire, à la première personne, comme si c’était la sienne. Le morceau DE BATARD. commence, sur une prod très simple et on peut même la penser mauvaise. Cet effet est réfléchi et volontaire de la part de Laylow qui souhaitait installer une ambiance très morose et austère tout le long du morceau. "DE BATARD." est découpé en 4 parties, pour les 4 personnages du récit :

1- L’homme : On découvre la vie terne du futur Mendiant avant qu’il ne se retrouve à la rue. Cette vie se résume à un quotidien ennuyeux, sans travail, dans laquelle il passe ses journées à jouer à la playstation et à tromper sa compagne en cachette.

“Wow, j'ouvre les yeux, j'regarde le réveil Il a pas sonné, il est treize heures.”
“Et puis ça toque. C'est ma femme, elle fait grave chier.”

2- La femme : Par la suite, on suit l’arrivée de sa femme qui engueule son mari. Elle lui reproche de ne rien faire de sa vie, de ne plus payer le loyer depuis des semaines, et de délaisser sa fille qui erre toute seule dans la ville.

“Mais t'es sérieux toi ? T'es pas foutu de faire un euro avec ta tête. Y'a pas d'oseille t'es sur la Play là.”
“Et t'as une fille, est-ce que tu t'en rappelles? Est-c'que tu sais ce qu'elle fait à l'heure actuelle? Avec qui? Où elle traîne? Put**. J'ai reçu ses bulletins, elle est entrain de déraper !”

3 - La fille : On passe ensuite à l’histoire de l’adolescente (la fille du personnage principal) qui raconte, avec un léger cheveux sur la langue pour imiter l’élocution produit par un appareil dentaire, ce qu’elle traverse en tant que jeune adolescente rebelle. Le rejet de l’école, les mecs plus âgées qu’elle, ses premières expériences sexuelles, etc..

“J'fume une clope, j'suis devant le bat', la flemme d'aller a l'école. Y'a ce mec il est trop beau, mais mon père dit que c'est trop tôt”
“J'regarde à gauche, j'regarde à droite. Personne nous a vu à part ce mec en costume tout noir”

4 - L’huissier de justice : Enfin, on termine le morceau avec l’arrivée de la “justice” qui vient faire une saisie de tous les biens de valeur du personnage principal qui ne paie plus son loyer depuis des mois.

“J'fais mon inventaire, je regarde tout ce qu'il a de valeur. Bon pour les enchères et pour les primes sur mon gros salaire. Dis à mes gars d'embarquer l'écran plat en premier”
...
(Personne Principale) “putain, quelle vie d’bâtard…”.

Ce qui est le plus impressionnant, et qui fait de ce morceau un véritable chef d'œuvre, c’est que cette histoire et trois  de ses personnages (l'homme, sa femme et la petite fille) sont interprétés par Laylow. Wit, en featuring sur le morceau, interprètera quant à lui l'huissier de justice à la fin du morceau. 

On peut saluer le niveau d’écriture du rappeur et aussi la liberté artistique dont il fait preuve dans ce morceau, on décèle vraiment ici son niveau d'engagement dans cette histoire, son immersion dans celle-ci. 

Parvenir à interpréter une jeune fille de 14 ans et avec cette immense technicité, c’est pour l’équipe de Rap Chroniks un signe d’immense talent. 

Pour cela, gros respect Laylow.

We Cry Together Ft. Taylour Paige - Kendrick Lamar (2022)

Nous allons maintenant enchaîner avec un grand classique mais cette fois-ci du rap US. Présent sur le légendaire album Mr. Morale & the Big Steppers, “We cry together” illustre tout le talent de l’auteur, compositeur et interprète américain, ainsi que de sa compagne sur le morceau, Taylour Paige. Ce morceau de 5 min 40 raconte l’histoire en direct d’une dispute de couple. Les deux protagonistes se reprochent mutuellement des gestes, et des actions respectives. Tout au long, on est spectateurs de différentes révélations, ou encore des gestes déplacés de chacun des deux personnages qui s’insultent mutuellement en cœur dans un refrain irrespirable : “F*ck you nigga, F*ck you bitch”.

Le morceau se termine par une réconciliation plus que inattendue, qui nous rappelle la frontière extrêmement fine qui sépare l’amour de la haine (cf. Les Enseignements du Rap Vol.1, leçon n°10 de Luv Resval).

Le 2 septembre 2022, Kendrick sort le clip du morceau. Tourné en plan séquence, ce dernier illustre bien ce morceau somptueux. Attention, il reste assez dur et compliqué d’écouter cette œuvre de part son l’intensité, son thème et la violence des propos.

Galatée - Nekfeu (2016)

On enchaîne avec "Galatée", un classique que vous connaissez tous sûrement déjà. On s'appliquera donc à ne pas s’y attarder trop longtemps.

Dans ce morceau, Nekfeu, attend patiemment une jeune femme au comptoir d’un café.

“Quelle idée d’aimer une femme à l’humeur vengeresse”.

L'artiste raconte l’histoire amoureuse, à la fois complexe et merveilleuse, qu’il traverse avec une jeune femme. Le morceau se termine avec un bruit du métro, et Nekfeu nous laisse alors avec une magnifique phrase qui laisse supposer une fin de vie précipitée de ce dernier, un suicide que l’on interprète ou non selon notre perception du texte.

C’est plutôt nul comme fin, en plus ça nique le refrain” 

“Le refrain” (de l’oeuvre) ou “leurs freins” (ceux du métro), selon l'orthographe que nous décidons d'appliquer, laisse un double sens magnifique qui viendra clôturer de la meilleure façon possible un morceau devenu désormais culte et que nous classons sans hésitation comme l’un des meilleurs storytelling du rap français.

Amnésie, Damso (2016)

L'histoire de ce morceau, tout le monde l'a connaît déjà aussi ! Mais impossible pour nous de ne pas citer ce morceau ici.

Supprimé des plateformes de streaming par la propre volonté du rappeur, ce morceau plein de remords et de regrets raconte la séparation amoureuse de Damso avec une ex-compagne qui se serait suicidée à la suite de cette relation tumultueuse. Une chanson qui aura connu un véritable succès de par les émotions qu’elle transmet, mais trop difficile à performer pour le rappeur belge qui ne parviendra jamais à la chanter en concert, et préféra ainsi laisser ses fans chanter les paroles du refrain en cœur.

Je t'aime - Vald (2017)

 ”Je t’aime encore, je t’aime jusqu’à la mort, je t’aime comme si tu étais moi.”

Avec ce morceau saupoudré de storytelling, Vald écrit tout d’abord un message à son ex. Il lui fait part de ses erreurs, de ses regrets et de son envie de la reconquérir. La suite du morceau est adressée à son meilleur ami. Ce texte est une “déclaration” d’amour envers tous les types de relations que nous connaissons : amoureuse et amicale.

Très beau classique de Vald qui, encore une fois, nous montre à quel point il était déjà libre artistiquement à cette période, au point de dire je t’aime à son pote, ou encore de pleurer à propos de son ex...  Des comportements qui dénotent avec tout comportement dits "street", totalement absent du rap français en 2017 au risque de se faire critiquer… Aujourd’hui, on peut dire que cela à changer avec Laylow ou encore Rouhnaa etc... mais avant ce n'était pas du tout inscrit dans les mœurs des rappeurs et encore moins reflété dans leurs textes.

JOURNÉE - Kanoé (2023)

Avec l’album “NOÉ”, sorti fin 2023, le jeune artiste Kanoé, nous fait découvrir 49 minutes de bon rap, dont un morceau storytelling parfaitement construit ! 

Quand on connaît l’exercice, on sait à quel point il est difficile. Parvenir à plonger l’auditeur dans une histoire de manière totalement immersive tout en captivant son attention du début jusqu'à la fin n’est pas une mince affaire ! 

Mais là franchement, c’est bien fait ! Le morceau débute avec le réveil de l’artiste qui nous raconte en vitesse sa journée de la veille, et celle qui débute aujourd’hui.

“Réveil acidulé, j'pète une clope. Maman travaille donc j'suis seul à la maison”

S’en suit alors tout son “train train quotidien” composé d’une aprèm playstation entre potes, de drogue, de bouffe et de rap. Ce qui est fort dans ce morceau, c’est que Kanoé arrive à rendre intéressante une journée plutôt banale, qui pourrait ressembler à la vie quotidienne de n’importe quel autre adolescent de son âge. Je vous laisse écouter la suite pour connaître la fin du morceau qui réserve une petite surprise, qu’on peut réussir à comprendre rien qu’en écoutant le refrain.

Ce soir j’achèterais un Flash - Josman (2018)

Alerte au BANGER !! 

On passe à un très grand classique de Jos ici. Le morceau commence avec une mélodie très sombre et des cloches à la manière d’un film d’horreur. On entend l’artiste s’allumer un joint et servir un verre d’alcool. Le cadre est posé, cela s’annonce puissant.

La prod drop et c’est là que Josman commence à kicker :

“Ce soir j'achèterai un flash, avant que mon cœur se fâche
J'ai besoin que mon cœur se lâche, avant que mon cœur ne lâche
Contre moi-même, j'suis en clash
J'laisserai le Jack miel sucrer mon sang
Dans peu d'temps j'n'ai plus de bon sens”

Autodestruction, clash, remise en question, dénonciation de la société, on retrouve ici les ingrédients de la recette d’un bon morceau de rap. Ces éléments se mettent alors au service de l’histoire d’un homme qui a décidé de se détruire, l’espace d’une soirée, pour ne plus penser, ne plus ressentir, ne plus voir… pour oublier finalement.

“Ce soir c’est l’autodestruction que je vise, parce que le monde est en crise.” 
“L'argent ne fait pas le bonheur, paraît qu'c'est pareil pour la beuh, mais donnez-moi un peu les deux, c'est clair, j's'rai moins malheureux”

Bref, ce morceau est splendide, et décrit bien toute la haine et la hargne que Josman avait en lui à l’époque de “JO$” ! La suite on la connaît. Des "certif’" à foison, le rappeur deviendra en l’espace de 4 ans, une véritable légende du rap français !

Anxiolytique - Bekar (2019)

On enchaîne avec le jeune B.E qui, en 2019, nous a livré un très beau projet intitulé “Brique Rouges”. Dans ce dernier, on peut retrouver ce morceau qui comporte un peu de storytelling.

Le rappeur roubaisien nous raconte sa jeunesse dans la street, mais aussi sa santé mentale qui se dégrade au fur et à mesure qu’il avance en âge, et donc son besoin de prendre des anxiolytiques pour faire face à l’environnement difficile dans lequel il se trouve.

À écouter sans modération quand on a besoin d’extérioriser un peu sa peine ! 

Ψ. PASSION - Damso (2020)

Quel morceau ! Présent sur le légendaire QALF INFINITY, "Ψ. PASSION" raconte l’histoire de Damso… par Damso. Une sorte de morceau autobiographique quoi ! Après une longue introduction chevaleresque aux ambiances sonores complètement folles, une voix compressé se fait entendre : 

“L'artiste dont nous allons vous parler maintenant est considéré comme l'un des meilleurs rappeurs de sa génération…Et il est belge. À seulement 25 ans, Damso a déjà vendu plus de deux cent mille albums en France où il est désormais…”

Puis le couplet de Damso commence :

“2015, Nero Nemesis. J'rentre dans l'game en un seul couplet. Le cinq, Bercy de Kopp”

En fait, Damso vient d’utiliser une technique qui se fait très souvent pour raconter une "success story", c'est-à-dire l’histoire de quelqu’un qui est parti de rien et qui, au fil des années, se construit tout seul une carrière solide. Ce procédé permet d’accentuer la différence de niveau de vie entre “Damso le rappeur de 25 ans qui a vendu plus de 200 milles albums en france” et le Damso fauché de 2015 : 

“Chaque jour, une heure quarante-cinq de marche pour aller au Forem. Pas d'cash pour les transports en commun, même deux euros c'est trop. Trente-quatre centimes sur le compte Fortis.”

Le Forem c’est l’équivalent de Pôle emploi, et le compte Fortis est un type de compte bancaire sur lequel, selon ses dires, Damso n’avait plus que 34 centimes.

Enfin Damso aborde la fameuse polémique dont il a été victime en 2018 lorsque ce dernier avait été désigné pour composer la chanson des Diables Rouges à la Coupe du Monde de Football à Moscou. Désignation qui lui aura finalement été retiré à la suite d’une demande d’un collectif se battant pour les droits de la femme, qui considéraient les textes du rappeur comme violent, sexiste et “envoyant un mauvais signal à la jeunesse”.

Casino, PLK (2017)

On termine par le boss polonais, POLAK. Présent sur l’album "Ténébreux", Casino est un morceau très touchant que peu de gens connaissent. En fait, si ce morceau est si touchant c’est qu’il raconte l’histoire d’une bande d’amis fauchés qui s’amusent ensemble et partent au casino. Le fait que PLK ait choisi de consacrer un morceau de trois minutes sur une histoire et des faits si banales montrent à quel point il tient à ses amis :

“Quand j'suis avec mes kho, j'rigole du fond du cœur
Le passager, c'est celui qui roule les joints du conducteur, ouais”

Du départ de la cité, au trajet en voiture, à l’arrivée au casino et au retour en voiture, PLK rappe un thème que nous connaissons tous : l’amitié, et quand on écoute ce morceau, cela peut nous rappeler nos propres souvenirs tout simples avec nos amis à nous sur un trajet en voiture par exemple. On notera que PLK n’est pas très bon au casino, mais encore une fois, il tient beaucoup à ses potes et ça c’est beau :

“Comme d'hab' gros, j'suis un poissard, moi, j'ai pas pris un euro
Mais j'peux pas être malheureux quand j'suis avec les kho, ouais”

Le petit conseil de Rap Chroniks tiré de ce morceau : La fraternité et le partage les gars, y’a que ça de vrai :

“Dans l'équipe, y'en a un ou deux qui ont ramassé. Ils ont poussé des sous à ceux qu'avaient pas assez”

Conclusion

On vous voit venir !! Il manque quelqu'un non ? Par choix, nous avons décidé de ne pas évoquer les 2 opus légendaires de Julius réalisé par SCH, puisque ce dernier aura le droit à un article complet à son sujet !

Vous l'avez compris désormais : le storytelling est un véritable art ! Nous l’avons vu, il n’est pas du tout évident pour un artiste de retracer une histoire avec du sens, et surtout, avec une ligne directrice qui tient tout le long du morceau. Un grand bravo à ces artistes qui tentent ce genre d’exercice et qui nous délivrent ainsi de beaux morceaux aussi touchants que prenants pour nous, les auditeurs. 

Je vous laisse avec quelques mentions honorables et vous dis à très bientôt pour le prochain article !

Mentions honorables : variété française/R&B

J'aimerais tellement - Jena Lee (2009)

Faites pas les mythos, on l'a tous écouté. (Fin de la street cred de rap chroniks ?)

Tryo - Désolé pour hier soir (2003)

L'histoire d'un lendemain de soirée où un des potes ne se rappelle plus de rien. Excellent !

Daniel Balavoine - Partir avant les miens (1983)

Le récit de son enterrement, c'est un thème un peu étrange mais très touchant à l'écoute...

De là haut - Pomme (2017)

Pareil, inspirée par le morceau de Balavoine cité juste au dessus ? À elle de nous dire ;)

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